06/12/2008
Land art modeste
Voici un clown surgi de coquelicots alliés à une coquille d'escargot et un débris difficile à identifier qui lui trace un sourire en coup de sabre... Puis, plus bas, un chien de l'enfer, trés échevelé, très hirsute (pour faire de de l'hir-zutisme). Ce sont là passe-temps fort agréables, préférables à toutes autres tâches, surgissant du désoeuvrement, en l'occurrence dans un jardin à Olonne-sur-Mer, chez le sieur François Letourneau, grand observateur d'escadrille d'oiseaux le soir entre chien et loup, cet été enfui après tous les autres (les étés fuient plus vite que toute autre saison)... Ces assemblages éphémères -land art du pauvre, quoique sincère, et on l'espère, primesautier- lui sont dédiés.
02:29 Publié dans Art singulier, Poésie naturelle ou de hasard, paréidolies | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : land art, poésie naturelle, assemblages éphémères, bruno montpied | 
Imprimer
Commentaires
Tout ça est bien joli, bien modeste. Bravo de nous faire remarquer cela, si simplement.
Écrit par : Le Pilote de Belvert | 06/12/2008
Répondre à ce commentaireChez feue Reine-Arthémise, les oiseaux s'accommodent fort bien de ces délicats épouvantails éphémères.
Écrit par : Sturnus vulgaris | 12/12/2008
Répondre à ce commentaireJe ne sais pas qui est votre reine Arthémise, mais ce que je sais, c'est que ce ne sont pas des épouvantails. Donc les oiseaux ne redoutent pas de les apprécier, et ils ont bien raison. L'art est aussi fait pour eux. Connaissez-vous les pigeonniers de Limagne? On y peignait de charmants oiseaux stylisés à l'usage des pigeons voyageurs, afin qu'ils identifient leurs pigeonniers au retour de leurs voyages, paraît-il (j'ai envie d'y croire). De l'art à l'usage des oiseaux. Joli... (Cela existe aussi pour les abeilles, j'en ai déjà parlé sur ce blog, taper "abeilles" dans la fenêtre Rechercher, colonne de droite de ce blog).
Écrit par : Le sciapode | 13/12/2008
Répondre à ce commentaireÉcrire un commentaire