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27/04/2013

Art populaire, le retour? Une vente à Marseille

    Je dois à un correspondant mystérieux l'information qu'une vente d'art populaire curieux a lieu ce jour à Marseille via la maison de vente aux enchères Leclère, sans doute en écho de l'ouverture prochaine (le 7 juin prochain) du MUCEM (Musée des Civilisations de l'Europe et de la Méditerranée) à côté du Vieux-Port et du Fort Saint-Jean (de multiples expositions y sont prévues à partir de cette date qui plus est). C'est la collection de Marc Billioud montée "durant quarante ans" avec la collaboration de Jean-Yves Roux (qui fait une présentation dans un petit court-métrage incrusté dans le catalogue éléctronique de la vente) qui est dispersée ici, avec un catalogue sur papier à la clé. Les objets et peintures offerts à la vente sont suffisamment beaux, émouvants et intriguants pour que j'en extrais ici cinq pièces, choisies arbitrairement, enfin pas tout à fait. elles correspondent  à ce que j'aurais acheté si j'en avais eu les moyens...

 

  moine montrant ses attributs 11,5 cm.jpg                                                                     moine indécent, H 36 cm.jpg

Deux moines quelque peu indécents... Collection Billioud

homme posant culotte (Provence ptêt), 29x19 cm bois peint.jpg

Anonyme, 29 x 19 cm, bois peint, coll Billioud (je trouve à cet homme au canotier un aspect proche des personnages des dessins animés de Paul Grimault, le réalisateur du Roi et l'oiseau...)

Gabriel Papel, recueil d'histoires avec ill gouache et aquarelle.jpg

Page extraite d'un recueil de contes et histoires divers illustrés à la gouache ou à l'aquarelle par un certain Gabriel Papel

Avion ds un paysage, huile s carton, 39x48,5 cm.jpg

Huile sur carton, 39 x 48,5 cm ; curieuse peinture naïve au verso de laquelle se trouverait un monogramme en lien avec Séraphine de Senlis (pourtant le style de cette peinture en paraît fort éloigné)

                                                 

Commentaires

La preuve une fois de plus que la bite ne fait pas le moine !

Écrit par : Cosmo | 11/05/2013

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Voilà qui me rappelle une contrepèterie populaire sur les séminaristes envoyés au front pendant la guerre de 1914 : « Il est parti avec l'habit de prêtre, il est revenu avec l'habit de tranchée... »

Écrit par : L'aigre de mots | 12/05/2013

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Réflexion faite, dans ma note précédente, il s'agit plutôt d'un virelangue que d'une contrepèterie.

Écrit par : L'aigre de mots | 12/05/2013

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A mon humble avis, il ne s'agit ni d'une contrepèterie, ni d'un vire-langue, mais plutôt d'un simple jeu de mots basé sur une liaison dangereuse...ment drôle.

Écrit par : L'ogre de mots | 12/05/2013

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Les moines (comme tous les hommes du reste), ça se traite à la baguette.

Écrit par : Isabelle Molitor | 12/05/2013

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Un crâne tonsuré m'a toujours fait penser à un gland décalotté. C'est grave, docteur?

Écrit par : Atarte | 13/05/2013

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Notez, cher Aigre, remarquez, cher Ogre, que la phrase que vous citez et commentez, connue de ceux qui ont côtoyé d'anciens poilus de 1914-18, ne fonctionne convenablement que dite avec l'intonation et la vivacité de langage parisiennes, ou encore celles des contrées septentrionales de la France. Tâchez de la prononcer avec un accent du Sud, ou plus encore avec celui de ces malheureux tirailleurs sénégalais qui venaient crever de froid sur les épouvantables plaines picardes avant d'y laisser leurs os y servir d'engrais, et il ne reste rien de ces liaisons dangereuses d'où fuse le double sens.

Écrit par : Régis Gayraud | 13/05/2013

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puisqu'on en est aux liaisons dangereuses quand on les prononce à la parisienne, et puisqu'on est plein de dans, n'oubliez pas les Saintes Glaces.

Écrit par : Isabelle Molitor | 15/05/2013

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