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01/03/2014

Noix de coco liégeoise

    Aperçue à Liège, la face de noix de coco ci-dessous, histoire de rebondir une nouvelle de fois sur les noix de coco sculptées, depuis les notes que j'avais posées il y a quelques lustres (2010 et 2012, je fais dans la noix tous les deux ans faut croire), notamment à propos d'un étrange personnage moustachu qui me fait penser à une sorte de Fu Manchu rigolard et qui lui aussi est taillé dans une noix aussi volumineuse qu'une calebasse (dans ma collection perso).

 

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Photo Bruno Montpied, 2014

 

    La noix sculptée ci-dessus gîte à Liège, et est aussi moustachue, quoique plutôt à la manière de Charlot (ou de Hitler?), et a été chinée par M. Jean-Louis Clément qui s'intéresse beaucoup à l'art populaire autodidacte à qui il donne de temps à autre un nom original, le "déchant", terme emprunté au vocabulaire musicologique. Ce déchant (et non pas ce déchet, ne pas confondre) correspond selon Clément à une forme d'improvisation dans les arts visuels analogue à l'improvisation dans le domaine de la musique médiévale et plus près de nous dans le domaine du jazz par exemple (Clément est un féru de cette forme de musique). Cependant, je ne suis pas sûr que Jean-Louis Clément n'utilise pas ce terme avant tout dans le cas de peintures trouvées en brocante, dues à des inconnus ou des anonymes, que je rapprocherai personnellement plutôt de ce que nous avons évoqué sur ce blog sous le terme d'art de dépôt-vente, d'art de croûtes, voire de bad art comme on dit aux USA (c'est-à-dire de "l'art naze".

 

Commentaires

La noix d'honneur, c'est le Sciapode qui se la gobe : un lustre, m'sieur, c'est pas deux ans, mais un espace de cinq années. Et toc ! Pour une fois qu'on peut donner une leçon au professionnel de la remontrance outrancière, on va pas s'en priver !

Écrit par : Félicie Corvisart | 02/03/2014

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On ne peut pas se comprendre, cher Corps bizarre, parce que nous ne parlons pas la même langue. Tandis que vous, en puriste conséquente (autre forme d'outrance), prenez les mots dans leur première définition, moi, je les envisage plutôt dans leur définition seconde, plus proche de l'usage parlé, toujours peu ou prou recréatif. Je reste ainsi fidèle à l'endroit d'où je viens, celui des autodidactes, parlant avant tout aux autres autodidactes, par passion démocratique sans doute.
Lustres, au pluriel, dans sa définition seconde, signifie "il y a longtemps". Deux ans, ça fait suffisamment longtemps selon moi. Alors vous pouvez garder vos leçons pour vos élèves, madame le professeur.

Écrit par : Le sciapode | 02/03/2014

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Désolé, "des lustres", en populaire, ça veut dire "longtemps", mais c'est vraiment longtemps-longtemps, c'est à dire, justement, au moins dix ans (deux lustres au minimum puisqu'au pluriel), mais jamais seulement deux ans, et alors "quelques lustres", n'en parlons même pas, M. le faux populaire. Et toc.

Écrit par : Siger du Haryag | 03/03/2014

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Qui êtes-vous (bah, je le sais bien, encore un prof...), Siger du Hariag, pour m'imposer votre conception du temps? "Longtemps" n'est-il pas variable selon les individus?
Avant-hier, c'était il y a déjà si longtemps que j'ai oublié, alors que telle ou telle balade d'il y a trente ans avec ma bonne amie est encore si présente en moi.

Écrit par : Le sciapode | 03/03/2014

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Vous avez parfaitement raison, cher Sciapode, le temps est sujet à fluctuations, à anamorphoses, et en plus, il offre de nombreux indices de sa réversibilité. J'ai écris hais un texte à ce sujet (c'était partiellement paru dans "Recoins n°2, il me semble). M. du Haryag qui se place du côté du peuple, c'est plutôt risible.

Écrit par : Régis Gayraud | 03/03/2014

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Jouez pas trop à l'autodidacte, m'sieur le Sciapode. Y'en a qui connaissent vot'biographie... A moins que vous preniez le mot autodidacte en son sens élargi, hi, hi ! Mais à ce compte-là, c'est tout le monde qui y est, autodidacte.

Écrit par : Félicie Corvisart | 03/03/2014

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Pas si sûr que vous connaissiez si bien que ça ma biographie, Félicie Aussi...

Écrit par : Le sciapode | 07/03/2014

Elle est assez pénible, la Félicie, en ce moment. Il faut vous faire baiser, ma chère.

Écrit par : Isabelle Molitor | 04/03/2014

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