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26/02/2021

"Ogres et croquemitaines" se termine le 7 mars

       C'est – il faudra bientôt dire "c'était" – une de ces expositions fantômes comme il y en a pas mal ici et là dans notre beau pays, que seules les mouches auront vue, hormis quelques visiteurs au début, à son ouverture ou à son vernissage l'été dernier. Le Musée d'Art Naïf et d'Arts Singuliers de Laval qui l'a(vait) montée en propose in extremis une visite virtuelle (avec plutôt de l'art plastique contemporain et de l'art singulier, mais pas du tout d'art naïf...). Moi, j'ai horreur de ce type de visite, d'habitude (ça ne remplacera jamais le contact direct avec les œuvres, bien sûr). Mais là, c'est un peu un pis-aller, compris comme cela, je pense, par la communication et le commissariat de l'expo. Cherchez bien si vous voyez les quatre petites peintures de Bruno Montpied accrochées entre les deux salles principales de l'expo... Enfin, si ça vous intéresse, bien sûr : https://musees.laval.fr/360-ogres-et-croquemitaines/index...

 

Déjeuner de la petite ogresse (Le) | l'école des loisirs

Album d'Anaïs Vaugelade

Ogre ou ogresse, qui sont-ils? - Babzman

Une ogresse d'Anne Van der Linden...

15/02/2021

Le carnaval de Nice, la fête des masqués pourtant, annulé... Alors, un film sur Martine Doytier et ce carnaval

      Voici un lien vers un nouveau film d'Alain Amiel consacré à l'affiche que fit Martine Doytier pour le Carnaval de Nice de 1981, affiche qui fut rééditée en 1984 pour le centenaire de la manifestation. C'est à cette occasion qu'en allant regarder le carnaval de cette année-là avec mon amie Christine Bruces (en même temps qu'une expo Gustav-Adolf Mossa au musée Jules Chéret et un petit tour rituel au Musée International d'Art Naïf Anatole Jakovsky), j'avisai avec grand intérêt l'affiche de cette artiste que je découvris alors sans en apprendre beaucoup plus à l'époque (internet n'existait pas encore, d'une manière aisément accessible au tout venant). J'en reproduisis un fragment dans mon fanzine La Chambre rouge en 1985. J'ai consacré depuis quelques notes à cette artiste singulière qu'une association de ses amis s'évertue à ressusciter, préparant une rétrospective "dans un musée de la ville" pour bientôt (c'est annoncé à la fin du film).

 

09/02/2021

Une pétition pour demander la réouverture du marché aux puces du Jeu de Balle à Bruxelles

     Je partage ici le lien pour signer la pétition en cours réclamant  la réouverture du marché de la place du Jeu de Balle à Bruxelles, inexplicablement fermé depuis des mois, alors que le lieu est en plein air, et qu'il y est facile de maintenir les gestes barrières, et que dans d'autres endroits en France – les différentes Puces parisiennes par exemple –, on n'a pas fermé les brocantes (hormis certaines foires comme celle de Chatou, pourtant à l'air libre, à part quelques zones sous chapiteaux qu'on aurait pu se contenter de fermer, en laissant par contre les stands extérieurs, alignés côte à côte, libres d'accès...).

     Voici le lien: https://www.change.org/p/pour-la-r%C3%A9ouverture-imm%C3%...

04/02/2021

L'Enfer, et les péchés capitaux qui, paraît-il, y mènent tout droit...

A.Dip..., ss titre (l'enfer et les péchés capitaux), 26x40cm, sd (2).jpg

A. Dip..., sans titre (les péchés capitaux et l'enfer), huile sur Isorel, 26 x 40 cm, sans date, photo et collection Bruno Montpied..

 

     Colère, orgueil, avarice, paresse, luxure, gourmandise, envie...  De gauche à droite, ces mots sont inscrits. A chaque fois, ils sont illustrés de saynètes où des démons rouges comme les feux de l'enfer tarabustent les pécheurs, peints en bleu ou gris, symbolisant chaque péché capital. Le colérique tire les cheveux d'un personnage qui se renverse devant lui, ayant déjà perdu une touffe de sa chevelure, semble-t-il. Un diablotin s'enfuit avec le sac d'or d'un avare affolé qui lui court après. Trois démons se moquent d'un couronné ventripotent en retenant sa cape trop longue, ce qui le met sur le point de tomber en arrière. Le paresseux vautré sur un siège se fait titiller par un diable qui le pique sous le menton à l'aide d'une lance. La gourmandise et l'envie batifolent, dévorés par leur appétit qui métamorphose le ventre de l'un des deux en un visage à la bouche grande ouverte. Une femme nue aux seins lourds danse avec un être décharné que l'amour (symbolisé par une rose qu'il tient à la main) consume, tandis qu'un premier démon s'apprête à lui percer le flanc et qu'un second se prépare à les saisir. Sans doute pour les précipiter dans les marmites géantes et les flammes que l'on aperçoit en arrière-plan, au sommet de la composition, où d'autres pécheurs sont jetés pêle-mêle, certains tentant d'échapper à leur sort dans un ultime sursaut. Le roi des diables est assis sur un piédestal au centre, présidant aux supplices et à la damnation, curieusement habillé d'une veste à capuche qui laisse voir sa barbiche noire et pointue (il paraît avoir les jambes nues, chaussures aux pieds, et porte un curieux slip détendu qui laisse voir des poils de son pubis...). Il tient de sa main gauche un trident où paraît embroché un corps tandis que sa main droite écarte sept doigts, sept comme les péchés capitaux, semble-t-il rappeler aux spectateurs qui n'auraient décidément pas compris...

     Ce tableau, trouvé aux Puces de Vanves, est signé, mais son écriture s'avère difficile à déchiffrer : A. Dip... eux? A. Dipunz? Je n'ai rien trouvé sur le Net qui puisse éclairer sur l'artiste auteur de cette peinture se voulant édifiante avec un écho lointain des tableaux médiévaux représentant les tourments de l'enfer promis par les gens d'église aux pécheurs de tous poils... La touche de ce petit Bosch naïf m'a sauté aux yeux et m'a séduit aussitôt.