07/07/2018
Le mariage du paysage et de l'imagination, un exemple
Pour compléter ma réponse à "Etienne" parue en commentaire à la suite de la note précédente consacrée à un tableau de Soutine, je me suis souvenu que j'avais rassemblé dans mes archives photos toutes les images que j'ai pu trouver, illustrant le thème des "paysages". Voici deux œuvres, une de 2013, et une plus ancienne, de 2003, qui me paraissent correspondre avec ce que j'envisage quand je parle de mariage de la perception du monde extérieur avec expression détachée de ce même monde.
Bruno Montpied, La Montagne de la Tête, technique mixte sur papier, 29,7x21 cm, 2013.
B.M., Le Pont des Fées, 8 Figure, technique mixte sur carton toilé, 2003.
Ces deux œuvres me plaisent tellement que je ne les ai jamais mises en vente et que je les garde par devers moi, comme des talismans...
12:41 Publié dans Art immédiat, Art singulier, Art visionnaire | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : mariage de la perception et de l'imaginaire, bruno montpied, art singulier | Imprimer
Commentaires
Je suis un ami de Caroline Dahyot. On s'est croisés une ou deux fois sans sympathiser. ça n'a pas d'importance. J'apprécie beaucoup votre peinture.
Écrit par : Jean Piero | 07/07/2018
Répondre à ce commentaireSans "sympathiser"? Et on s'est "croisé", dites-vous? Hormis quelques deux mails échangés, je ne vois pas dans mes souvenirs qu'on se soit trouvé en présence l'un de l'autre, si ?
Merci de votre appréciation bien sûr, cela dit.
Je n'ai pas trouvé sur votre site aliment pour moi, en tout cas.
Écrit par : Le sciapode | 08/07/2018
Répondre à ce commentaireCher Sciapode
Merci à vous de créer des éléments de génie civil pour la libre circulation des fées. Elles existent bel et bien, même si on ne les voit qu'assez peu (genre comme Dieu dont on parle pourtant beaucoup) Et elles ont besoin des ponts qu'érigent les gens d'art pour rejoindre les mondes où l'on vit et pouvoir s'y mouvoir en bruissant de frous frous d'ailes délicats.
Écrit par : x | 08/07/2018
Répondre à ce commentaireLorsque j'ai obtenu cette peinture par dessin automatique, sans aucun plan préalable, je n'ai pas songé que c'était moi qui avais bâti un pont, mister x.... Ce dernier m'a paru plus révélé que bâti par moi. Il faut croire que les fées peuvent être bâtisseuses, c'est même une de leurs activités favorites. La nature, c'est elles en effet qui la génèrent tout le temps. La fée tout de blanc vêtue que l'on voit sur ce tableau lève la main auréolée de sortes d'étincelles qui sont le signe qu'elle est en train de créer justement, les fleurs géantes (par rapport à elle), le pont de verdure, la courbure de la colline où elle se dresse... Et elle a doué certaines des fleurs à ses pieds de visages, d'âmes...
Quant à dieu, j'ai déjà dit ce que j'en pensais ici et là (voir ce lien: http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/archive/2012/01/07/un-peu-blase.html), notamment en mettant en ligne, il me semble dans une de mes anciennes notes, un portrait que je fis de lui sur un dessous de crêpe en carton, où il apparaît tel un vieux schnock avachi et impuissant devant les désordres des nuages...
Écrit par : Le sciapode | 09/07/2018
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