16/10/2021
Caviardages et autres inscriptions comiques, scatologiques, misanthropiques, etc.
Je n'ai pas envie de rétro-activer pour voir ce que j'ai déjà mis en ligne par le passé à propos des inscriptions caviardées, souvent sur plaques de rues et autres panneaux de signalisation, qui sont un passe-temps bien agréable (je parle de leur chasse et de leur capture), car ce blog a déjà 14 ans et je peux désormais me répéter, étant assuré que très peu de mes lecteurs viendront me signaler mes doublons, et qu'il est toujours utile et agréable de revoir certains d'entre eux à l'occasion.
La rue Vavin dans le VIe ardt a changé un jour de nom... ; ph Régis Gayraud, juin 2019.
Photo R.G., octobre 2013 (lieu?).
Rue Saint-Vincent-de-Paul, Paris,, Ph. R.G., date?
Rue Pourcher, Clermont-Ferrand, ph. R.G., date? ; tout en finesse et poésie directe, n'est-ce pas?
Anus pour tous, une proclamation pour caviardeurs sodomites peut-être ; ph. R.G. lieu? Date?
On m'en a adressé ces derniers mois de fort intéressants, un chasseur émérite en ce domaine étant l'ami Régis Gayraud (voir ci-dessus). Et j'en ai moi-même recueilli quelques-uns.
Sur la tombe de Paul Lafargue, au Père-Lachaise, l'auteur du Droit à la Paresse..., ph. Bruno Montpied, mai 2021.
Idem, vue plus en détail qui permet de discerner un petit caviardage plein de sens sur la couverture du livre de la collection "Que sais-je?" des PUF, le Travail, corrigée de manière plus adaptée au défunt ici enterré...
Une prédiction de 2020 dans le XIVe ardt qui a peut-être eu, hélas, gain de cause ? ; ph. B.M., 2021.
Rue de Graffigny, Nancy, rebaptisé par des apôtres du graffito, pour l'heur devenus caviardeurs ; ph. B.M., 2016.
De temps à autre, le caviardage se fait également visuel, je ne me souviens plus si j'ai déjà mis en ligne la retouche (si j'ose dire) ci-dessous, repérée dans le XIIe ardt (vers la rue de Bercy).
Sous des "colonnes sèches" (tuyaux de raccordements pour pompiers, j'imagine?), de spirituels graffiti suggestifs..., ph. B.M., 2018.
Quelquefois, devant une plaque de rue que l'on m'envoie, cocasse certes, mais pas totalement directe du point de vue injurieux, comme cette place de Genève relevée récemment par Philippe Lespinasse, j'ai envie de donner un coup de pouce via un logiciel de retouche, que l'on juge plutôt...:
Photo Philippe Lespinasse, 2021.
Après retouche... la même, à peu près.
Le même Philippe m'avait envoyé aussi la photo ci-dessous, qui m'a bien fait rire, moi qui aime très modérément les films du sieur Tarkovsky :
Tartovsky, parce qu'un peu tarte? ; ph. Ph. L., lieu? Date?
Mais ici, on entre dans un domaine aux lisières du caviardage involontaire, on est en effet plutôt dans la coquille drolatique...
00:05 Publié dans Inscriptions mémorables ou drôlatiques | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : scatologie, graffiti, inscriptions drolatiques, caviardages, régis gayraud, philippe lespinasse, bruno montpied | Imprimer
03/03/2020
Inscriptions cocasses, dialogue alimentaire
Photo communiquée par Philippe Lespinasse, 2020 (légèrement retouchée avec Photoshop pour masquer les autres noms présents sur l'étiquette de la boîte aux lettres).
00:29 Publié dans Inscriptions mémorables ou drôlatiques, Tel quel | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : télescopages, inscriptions drolatiques, lespinasse, jeux de mots | Imprimer
02/08/2016
Des glands, des Degland...
Photo Darnish, 2016 ; on suppose que notre botaniste planta beaucoup de chênes
00:20 Publié dans Noms ou lieux prédestinants | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : noms prédestinants, inscriptions drôlatiques, darnish, aptonymes | Imprimer
13/04/2016
Encore du télescopage: trivialité, quand tu nous tiens...
C'est Jean-Claude Sandré du blog Geodazner, qui m'écrit ça, "trivialité quand tu nous tiens...": effectivement. Sur la vitre ci-dessous, se télescopent le titre d'un bar et le prospectus d'une association de pêcheurs, qui du coup devraient changer leur accent de circonflexe en aigu... (En allant sur son blog, qui chronique entre autres par la photographie et autres documents anciens, différents aspects de la Nièvre, on trouvera d'autres télescopages).
Jean-Claude Sandré, vu à Saint-Satur, près de Sancerre, 2016
00:51 Publié dans Inscriptions mémorables ou drôlatiques | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : geodazner, jean-claude sandré, nièvre insolite, télescopages, inscriptions drôlatiques, puits d'amour, gaule sancerroise | Imprimer
31/01/2016
Noms prédestinants, une ribambelle... Avec Georges Courtois, et tant d'autres...
"On est passé devant le juge d'instruction Cavaud, qui nous a offert l'hospitalité à la maison d'arrêt de Nantes, en préventive. Il faut le faire, hein, s'appeler Cavaud, pour un juge. Dans ma carrière [de "malfaiteur professionnel", NDR], j'en ai connu des magistrats comme ça : Cadenas, Peureux... ou des flics qui s'appelaient Poulard... Moi, je suis toujours resté Courtois."
Georges Courtois, Aux marches du palais, mémoires d'un preneur d'otage, Le nouvel Attila, Paris, 2015
Photo Samuel Cousin, 2015
Après cette citation de Georges Courtois, spirituel malfaiteur, repartons à la cueillette aux noms prédestinants, aussi appelés aptonymes par de plus savants que nous.
Et par exemple, il n'y a pas de place ici que pour un Montpied, il y a aussi des Tripied, qui sont, comme de juste, bouchers, cas de déviation légèrement contre-aptonymique, car enfin ils auraient pu s'occuper plus directement d'entrailles.
Non loin d'eux, n'oublions pas le footballeur Jeremy Pied.
Mais pour rester dans la boucherie, reprenons cet ancien commentaire d'Isabelle Molitor, à propos cette fois d'un lieu possiblement prédestinant : "Il y a des faits divers qui ont lieu dans des lieux aux noms quasi prédestinants, de vrais calembours par anticipation. A cause sans doute de l'aspect épouvantable de ces actes, les journalistes tournent autour sans oser l'indiquer, malgré toute leur envie, semble-t-il.
C'était le cas cet automne avec la tuerie de Chevaline (dans les Alpes). Partout on lisait : "La Tuerie de Chevaline". C'était l'expression consacrée. Et personne n'a jamais osé parler de boucherie, alors que, bien sûr, chacun y pensait."
Le hasard ne s'encombre pas de morale. Si cela m'est permis (et pardonné), je pointerai ici par exemple, ce scabreux clin d'œil du destin, très peu élégant, qui accompagnait la tuerie du Carillon et du Petit Cambodge dans le Xe ardt parisien en novembre dernier. On n'a pas beaucoup souligné le voisinage de l'hôpital St-Louis à ce carrefour. Et en particulier, l'officine de transfusion sanguine qui se trouvait devant les deux établissements. Un panneau y invite depuis longtemps à donner son sang, ce qui, vu les événements de novembre 2015, a pris un sens des plus grinçants.
Devant le Petit Cambodge, au carrefour rue Bichat/rue Alibert, le panneau de la transfusion sanguine masqué (provisoirement) par des fanions commémoratifs, ph. Bruno Montpied, 2016
Les amateurs d'humour noir ne me pardonneraient pas de ne pas continuer sur cette pente. Toujours du point de vue des lieux inclinant à certains actes, citons ces mots de Régis Gayraud, notre correspondant clermontois ès-noms et lieux prédestinants, lui-même reprenant des termes empruntés à France-Info TV, concernant une affaire de pédophilie et d'attentat à la pudeur s'étant passée en avril 2015 : « Le suspect, un agriculteur de 48 ans vivant seul, séparé de son épouse, dans sa ferme, rue Tourne cul à Montzéville (Meuse) faisait l'objet d'une enquête en cours suite à une plainte déposée à Verdun pour agression sexuelle sur mineurs et qui concernait trois membres de sa famille dont deux de ses nièces ». (France TV Info).
Troublant pour le moins, non?
Le même Régis nous a également communiqué l'information suivante :
« Michel Fuhrer (je précise, c’est un Français), directeur technique du SESM, service pour l’entretien des sépultures militaires allemandes au sein du Souvenir Français, organisme chargé de l’entretien des tombes militaires de France. La Montagne, mercredi 12 février 2014 ». Encore plus saisissant, n'est-ce pas? Peut-être moins que la révélation très récente de Régis toujours, concernant un certain Marc Dufumier, agronome toujours en Limagne...
Article de La Montagne sur Marc Dufumier plaidant pour une agriculture revenant vers l'artisanal
Les cimetières fournissent souvent de l'eau à notre moulin, si l'on peut s'exprimer ainsi. Voir les trois occurrences photographiques ci-dessous:
Tombe de la famille Revenant, cimetière de La Guillotière, Lyon, photo Emmanuel Holterbach, transmise par Jean-Christophe Guédon, que je remercie par la même occasion; on peut dire que cette famille entière − fait terrible! − était prédestinée patronymiquement à l'empire de la mort, espérons que cela est arrivé le plus tard possible, comme pour tout un chacun
La rue qui passe le long du cimetière Montparnasse à Paris porte un nom en rapport avec les "refroidis" du voisinage, n'est-il pas? Ph. Bruno Montpied, 2009
Tombe d'une certaine Simone Bonnenfant à Coltines (Cantal), ph. Cosmo Hélectra ; à noter la faute d'orthographe : sous cette stèle, seule paraît vraiment reposer cette "bonne enfant", ses parents en étant exclus par la coquille
Des bonnes filles, pourtant, plusieurs parents concevraient davantage de se reposer sur elles, comme dans le cas de cette distribution des prix :
Document transmis par Emmanuel Boussuge
Restons dans ces occurrences plus fraîches, et revenons notamment du côté des sportifs, domaine inépuisable en terme de noms prédestinants. Il nous est arrivé de relever les noms d’un joueur de rugby, appelé Adrien Planté (dans l'équipe de Clermont-Ferrand) − qui peut ainsi planter plus facilement ses essais − et d’un joueur de basket appelé Mike Gélabale, qu'on imagine criant sans cesse son patronyme de façon burlesque pendant les matchs chaque fois qu'il file vers le panier...
On (pas noté le nom de la personne, donc qu'il se nomme s'il se reconnaît...) nous a également signalé un auteur de spectacles musicaux (conte et blues) en baie de Somme qui s’appelle Xavier Letocart. On espère pour lui que ce nom ne va pas porter ombrage à ses productions...
Que dire encore de ces agents immobiliers, comme celui-ci, à Joigny dans l'Yonne, qui s'appelle Bourreau (aptonyme ou contre-aptonyme ? Tout dépend de ce qu’il vend comme logements), ou celui-là, à Clermont, nommé Dubien, ce qui est la moindre des choses quand on vend des biens ? Ceci dit, méfions-nous des noms commerciaux bidouillés pour favoriser la fonction. Ce qui ne peut être soupçonné dans le cas de ce salon de coiffure, signalé encore par Régis Gayraud à Clermont-Ferrand (c'est aussi lui qui nous a mentionné le nommé Dubien), tenu par une certaine Mme de Quatrebarbes...
Régis est d'ailleurs très favorisé par la chance en ce moment, si l'on en juge par cette autre note qu'il a concoctée à propos de la ville d'Auch en octobre 2015. Est-ce que l'opticien Dupuy, nous demanda-t-il dans un premier courriel, vu dans cette ville, ne ferait pas non plus un bel aptonyme ? Derrière cette perfide question se profilait en réalité un aptonyme à tiroirs ‒ comme il y a des charades à tiroirs, telles que Luc Etienne les a fait connaître dans son livre éponyme (L'art des charades à tiroirs). Régis, donnant sa langue au chat, révéla le fin mot de sa plaisanterie: "Dupuy peut vendre des lentilles, parmi d’autres articles dans son magasin. Des lentilles… du Puy ?" Ah, ah, ah...
Enfin, finissons-en avec quelques autres cas. Un ami qui vit en Normandie me signale un M. Barrault, gardien de prison… et une Mme Sueur, prof de gym d’un de ses enfants. Comme on voit, tout cela est en rapport. De même pour ce dernier aptonyme que nous a communiqué Mathieu Morin récemment, le sieur "Picon Pierre", à qui l'on souhaite de ne pas abuser des apéritifs.
Un grill qui a grillé (à Cesson-Sévigné)... Inévitable, diront certains (après les noms et les lieux, les boutiques prédestinantes ?) ; ph. Darnish, 2014 ; en souhaitant que ce ne soit pas le propriétaire qui ait servi de viande à ses brochettes...
14:19 Publié dans Art immédiat, Danse macabre, art et coutumes funéraires, Noms ou lieux prédestinants | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : noms prédestinants, georges courtois, mémoires d'un preneur d'otages, le nouvel attila, prison, inscriptions drôlatiques, lieux prédestinants, régis gayraud, darnish, mathieu morin, tombes insolites | Imprimer
21/07/2015
Défense d'entrer...
Transmise par J-C. Sandré, cette hilarante plaque caviardée par le hasard qui joue parfois de ces tours...
Vu à Tours, photo Jean-Christophe Sandré, 2015
02:26 Publié dans Art immédiat, Inscriptions mémorables ou drôlatiques | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : îlots, défense d'entrer, inscriptions drôlatiques, sodomie, jean-christophe sandré | Imprimer
07/05/2015
Ah, les beaux caviardages!
Trouvée sur l'excellent blog Les Beaux Dimanches de Laurent Jacquy, cette magnifique retouche sur un nom de rue (non localisée), qui est pour moi un chef-d'œuvre de l'insulte populaire contemporaine... Félicitations à lui!
Photo Laurent Jacquy, 2015
00:10 Publié dans Inscriptions mémorables ou drôlatiques | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : danton, inscriptions drôlatiques, caviardages, laurent jacquy, les beaux dimanches | Imprimer
12/04/2013
Des inscriptions cocasses comme s'il en pleuvait
Première inscription qui me fait toujours sourire en coin chaque fois que j'y passe, très souvent accompagné d'une cohorte de moutards à qui je la montre narquois, en les prévenant des conséquences parfois désastreuses que peut générer le simple oubli d'un petit signe orthographique, la liste de spécialités techniques égrenées sur l'affiche ci-dessous contient une désopilante erreur. Cherchez, il n'y en a pas pour longtemps.
Des conséquences des capitales sans accent ou cédille... Rue Marie-et-Louise, Paris, Xe ardt, ph. Bruno Montpied (ainsi que toutes les autres photos de cette note sauf mention contraire)
Rien de tel pour commencer ce florilège que cette "connerie"-là, n'est-ce pas? Ces coquilles ont ceci de positif qu'elles mettent l'esprit sur les rails d'interprétations facilement délirantes comme dans le cas de cette dernière, apposée sur un dais d'épicerie orientale à Châteaudun:
On imagine que dans l'arrière-boutique on embarque facilement au fond de fauteuils profonds, le narguilé à la bouche, en direction de quelque constellation abritant des nébuleuses aux perspectives fabuleuses...
On se fait ainsi aisément du cinéma à petit prix, se restaurant ailleurs de sandwichs croquants dont les tranches de pain enserrent des sociétés cinématographiques entières, nous libérant sur le palais toute une série d'images animées sans doute (photo prise dans le Xe ardt)...
Ces erreurs sont délicieuses décidément, elles ne sont pas aussi fréquentes que leur rassemblement ici présent pourrait le laisser croire. Mais quand on les perçoit, quel ravissement elles instillent dans nos neurones fatigués. Comme le télescopage ci-dessous, déjà anciennement relevé (dans le Morbihan près de Quiberon en 2001), qui aurait pu honorablement faire partie de la petite série que j'ai déjà publiée sur cette colonne blogueuse.
Tourner en rond au purgatoire en attendant qu'on se décide à vous rôtir ou tout au contraire à vous enfoncer dans des océans de délices, cela paraît logique. L'injonction "Prudence" prend ici un sens quelque peu maléfique et surnaturel...
C'est peut-être qu'on est parfois déjà au paradis lorsqu'on vous annonce le genre de promesse suivante, baignant littéralement dans l'absolu.
Rue de Jessaint, Paris XVIIIe ardt, ph. Emmanuel Boussuge, 2012
Quels sont donc ces "produits autres de toute nature", on s'interroge perplexe infiniment. Nos amis orientaux sont d'ailleurs de véritables mines pour les chercheurs d'énigmes et les quêteurs d'illuminations. Pourquoi vendent-ils uniquement dans ce faubourg du Temple des portables qui débloquent, si ce n'est par esprit de dérision, par goût du néant, par haine de la technologie aliénante?
On suppose que là aussi, oubliant d'apposer l'accent sur le dernier "e", on a créé involontairement une information légèrement paradoxale et hilarante, rue Saint-Maur, Paris Xe ardt, 2012
Nos amis orientaux ne se rendent pas compte... Ou alors on dirait vraiment qu'ils le font exprès, torpillant eux-mêmes leurs commerces par une communication masochiste qui peut nettement les desservir (parfois tout au contraire, comme dans le cas des restaurateurs chinois avec leurs fameux "riz gluants", à la connotation scabreuse par un certain côté, on profite de ces sous-entendus involontaires pour vendre davantage de produits, mais le sait-on bien?). Dans le cas des Orientaux, on se reportera avec jubilation (c'est vraiment celui que je préfère) au témoignage du salon de thé ci-dessous qui ne donne pas vraiment envie d'aller y goûter ses loukoums...
Paris, quelque part dans le Xe ardt, 2012
Mais allons, allons, il n'y a pas qu'eux, le Français classique ne contrôle pas lui non plus tout à fait tous les sous-entendus qu'impliquent certaines de ses publicités.
Un spécialiste du déménagement à la cloche de bois? Clermont-Ferrand, ph. Régis Gayraud, 2013
Et il n'est pas jusqu'à certaines autres enseignes qui ne m'adressent quelqu'amical salut que je serais bien bête de ne pas honorer ici...
Relevé à Rennes, ph. Darnish, 2013
10:47 Publié dans Enseignes fautives mais suggestives, Inscriptions mémorables ou drôlatiques | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : inscriptions drôlatiques, télescopages, enseignes fautives, perles, coquilles, erreurs | Imprimer
13/10/2012
Qu'est-ce qu'un "ballon interdit"?
Panneau dans le Xe (non, le XIe) ardt à Paris
Il faut faire attention aux bifurcations de sens induites par un pluriel oublié, comme dans le panneau ci-dessus. Qu'est-ce que ces jeux menés avec un ballon interdit, me suis-je dit tout à coup? A quoi ressemble ce dernier? Pourquoi l'a-t-on interdit? A moins que ce ne soit un ballon perplexe qui reste interdit, interrogatif, devant certaines situations imprévues. Ce qui voulait au départ signifier l'interdiction de jouer au ballon dans la rue (le fait qu'il y ait une mosquée avec beaucoup de fidèles sur les trottoirs à 30 mètres n'y est peut-être pas étranger?) se renverse en un sens opposé. Ici, semble proclamer le panneau du fait de la faute de pluriel, on joue avec un ballon interdit. Un ballon en forme de pénis pour les filles, ou de mamelle pour les garçons? En forme de chipolata? Un ballon rempli de sauce tomate? Une piñata? Un ballon aux inscriptions subversives ou scabreuses? Un ballon en forme de coussin péteur? Etc., etc.... Allons, vivent les fautes de français...
14:13 Publié dans Inscriptions mémorables ou drôlatiques | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : inscriptions drôlatiques, fautes d'orthographe, signalisation onirique | Imprimer
17/07/2012
Un boucher libéré
Près de la mairie du Xe ardt à Paris, 2012, ph. B.Montpied
On tremble de faire ses emplettes en une telle échoppe, non? Vous ne voyez pas pourquoi? L'enseigne ne vous dit rien? Un boucher qui a brisé ses chaînes, pourtant, qu'est-ce que cela donne... Dès que l'on franchit le seuil de sa boutique peut-être couverte de sang du sol au plafond...
01:48 Publié dans Noms ou lieux prédestinants | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : boucherie, noms prédestinants, inscriptions drôlatiques, aptonymes, paris insolite | Imprimer
19/05/2012
Du caviardage en grand
Je crois que le camarade Régis Gayraud, qui nous a fait savoir naguère dans un de ses commentaires qu'il se souvenait avec délice des caviardages aperçus dans le métro pendant sa jeunesse, les "mutilés de cu", etc, obtenus par grattage sur les inscriptions collées sur les vitres par la RATP, eh bien ce camarade devrait être aux anges devant le caviardage ci-dessous, exécuté en grand. Les auteurs se sont offerts une affiche entière à qui, en la déchirant, ils ont fait dire quelque joyeuse trivialité qui a fait tout mon bonheur quand je suis passé devant. Les badauds comme d'habitude ne voyaient rien. J'insiste donc ici...
"Cul... Laissez-vous tenter...", Paris 19e ardt, mai 2012, ph. Bruno Montpied
00:20 Publié dans Art immédiat, Inscriptions mémorables ou drôlatiques | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : caviardages, inscriptions drôlatiques, affiches déchirées, métro, mutilés de cu | Imprimer
22/11/2011
Jeu de familles au Père-Lachaise
Il faut de temps à autre aller visiter le blog du Tampographe Sardon, toujours acide et réjouissant. Il dit habiter rue du Repos, et c'est le long du Père-Lachaise. Des photos de caveaux de famille aux noms choisis, qu'il a mises en ligne au mois d'août, m'ont bien fait rigoler, comme celle ci-dessous (trop belle pour être vraie?):
Photo Sardon
N'hésitez donc pas à aller chez lui, et à passer aussi dans les bonnes librairies qui vendent son livre récemment édité de "bons points" à distribuer à tous vos amis ou ennemis.
Extrait des "bons points" du Tampographe Sardon
06/01/2011
50 mètres...
21:15 Publié dans Inscriptions mémorables ou drôlatiques | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ernest lamort, inscriptions drolatiques, discoglosse | Imprimer
01/11/2010
Palme de la blague Carambar la plus nulle
09:58 Publié dans Inscriptions mémorables ou drôlatiques | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : blagues carambar, inscriptions drôlatiques, banana split | Imprimer
26/08/2009
Passage Dieu
Petit ajout à la balade dans le XXe arrondissement que j'ai mise en ligne il y a quelques jours. En recherchant la rue des Vignoles, je suis tombé sur un passage Dieu dont je ne me souvenais plus. Sans doute parce que la rue Dieu, dans le Xe, prés du Canal Saint-Martin, l'avait éclipsé. Placer deux fois le nom de Dieu sur des voies parisiennes faisant décidément un peu too much (d'autant que Satan de son côté n'a droit qu'à une pauvre impasse, comme par hasard, probablement par souci de le limiter, dans le XXe aussi).
Ce passage s'est révélé riche d'une inscription en nom prédestinant, comme on peut le voir ci-dessus. Et riche aussi, un peu plus loin, de la collision cocasse entre sa plaque de rue et un avis de chantier placé en contrebas...
14/06/2008
Rance...
J'aime assez naïvement regarder des matchs de football, je dois le confesser... Mais le retour du commentateur calamiteux Thierry Roland ces derniers temps pour commenter certains matchs du championnat d'Europe rend la chose difficile, d'autant qu'il est flanqué d'un consultant, ancien joueur de foot, dont le nom devrait davantage se rapprocher de Lebeauf que de Leboeuf, vu le niveau de ses plaisanteries. Ces deux branques polluent convenablement le petit écran qui n'a déjà pas besoin de cela. Ma joie a donc été grande lorsque j'ai aperçu l'affiche publicitaire que leur employeur la chaîne M6 a fait afficher dans les stations de métro ces jours-ci... Elle contient un message tout à la fois "subliminal" et évident, attendu qu'il s'étale au milieu de l'affiche. Voici l'affiche complète:
Et voici le message caché au beau milieu de l'image (malice diabolique d'un photographe?):
Rance, n'est-ce pas le terme qui convient en effet pour remplacer le mot France, une fois le "F" froissé par la main poisseuse de Thierry Roland...?
14:01 Publié dans Inscriptions mémorables ou drôlatiques | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : football, thierry roland, leboeuf, inscriptions drôlatiques | Imprimer
23/04/2008
La chatte y retrouvera-t-elle ses petits?
00:59 Publié dans Noms ou lieux prédestinants | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : noms prédestinants, aptonymes, inscriptions drôlatiques | Imprimer
02/03/2008
Amis des chevilles qui enflent, amis des grosses têtes, bonsoir
Aperçue ces derniers jours dans le métro parisien, cette affiche publicitaire pour une entreprise qui fabrique des poêles... Le moins qu'on puisse dire, c'est que son PDG ne se sent plus, ni de son plumage ni de son ramage.
"Détermination d'un homme", "éthique", "talent" de ses 280 employés (parce qu'il faut bien les citer tout de même un peu ces sous-fifres), autant de termes ronflants qui éclatent sous les yeux des voyageurs du souterrain. Je reste pour ma part éberlué devant l'allure du plus pur style m'as-tu-vu du PDG qui n'a pas craint de se représenter sur l'affiche, des "poêles plein la tête", et surtout des poils plein la tête, car l'homme a une sacrée allure, on dirait une sorte de vedette trash de la couture, mâtinée d'une vedette du rock'n roll aux goûts plutôt kitsch (magnifique veste aux revers fourrés dirait-on...), sorte de punk repenti.
Les chefs d'entreprise ont le vent en poupe. Ils ne craignent plus de réclamer à leur tour quinze minutes, voire plus, de gloire sous les sunlights. Jean-Pierre Dupire, qu'il s'appelle...
Moi, j'avoue que je préfère du meilleur.
22:50 Publié dans Inscriptions mémorables ou drôlatiques, Noms ou lieux prédestinants | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : m'as-tu-vu, inscriptions drôlatiques, noms prédestinants | Imprimer