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09/05/2018

Info-Miettes (30)

Cartographies imaginaires avec Serge Paillard et des élèves angevins 

            A3 Cartographie Imaginaire.jpg           Flyer A5 verso - Cartographie imaginaire.jpg

      Exposition de cartographies imaginaires de Serge Paillard, mais aussi de Sophie Bouchet, auxquels, si j'ai bien compris, ont été adjoints des travaux exécutés sur le même thème par des élèves et des enseignants d'écoles situées en Anjou, dans les villages portant les doux noms de Pouancé Ombrée-d'Anjou et de Noyant-la-Gravoyère... Vernissage le 26 mai, expo du 27 mai au 15 juillet 2018, présentée à Nyoiseau dans le Maine-et-Loire, dans les locaux d'une association appelée Centrale 7...

 

La revue Jardins n°7 : une renaissance...

       "Après une pause de deux ans, la revue Jardins reprends sa route. Pour continuer à la publier, une maison d’édition a été créée, "Les pommes sauvages", qui a vocation à éditer d’autres publications sur le jardin et le paysage. L’esprit de la revue n’a pas changé : il s’agit, comme dans les six premiers numéros, d’explorer le jardin et le paysage dans leurs dimensions poétique, philosophique et existentielle. Dans chaque numéro, artistes, jardiniers, philosophes, historiens… sont invités à approfondir un thème.

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      Chaque voix qui interroge le jardin, comme l’annonçait le n°1 en 2010, y a sa place, chaque regard aimant qui, sans stériliser son objet, sans prétendre le cerner, fait apparaître son mystère, son genius lociPour les fidèles, le format de la revue n’a pas changé non plus, si ce n’est que nous avons décidé d’illustrer les articles avec des photographies. Le numéro qui vient de paraître est consacré au « chemin » : allées, sentiers, berceaux, escaliers, parcours labyrinthiques ou linéaires, ombragés ou ensoleillés, éléments toujours centraux dans la composition du jardin et dans la trame d’un paysage, porteurs de récits toujours inédits car sans cesse renouvelés.

    Vous pouvez découvrir le sommaire et des extraits des articles sur le site https://lespommessauvages.fr

Prix du numéro : 16 euros (+ 2 euros de participation aux frais de port. Abonnement à 3 numéros (3 ans) : 40 euros (+5 euros de participation aux frais de port). La revue peut se commander sur le site internet ou par chèque, accompagné de votre nom et de votre adresse : Editions les pommes sauvages, Les Gachaux 77510 Verdelot, France. "

(Rédaction de cette note : la revue Jardins de Marco Martella).

N-B : Le thème de ce numéro, "le chemin", est également au sommaire d'une autre revue, tout aussi littéraro-esthétique, la revue Mirabilia, dans son dernier numéro paru, le n°12,  de Vincent Gille et Anne Guglielmetti.

 

Joël Gayraud dédicace sa Paupière auriculaire à la Halle St-Pierre

      Joël Gayraud, qui a aussi collaboré à la revue que je citais précédemment, Mirabilia (dans son numéro 11 spécial "Italie"), a publié récemment un recueil d'aphorismes, de thèses et autres pensées, sous le titre La paupière auriculaire, aux éditions José Corti. Il vient à la Halle St-Pierre le samedi 12 mai, soit dans trois jours donc, à 12h30 (apparemment dans l'auditorium), pour le dédicacer aux amateurs. Je rappelle que j'avais consacré une note à son recueil de nouvelles Passage public, publié naguère aux éditions L'Oie de Cravan.

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 Stéphanie Sautenet à la Galerie Dettinger-Mayer

      Retour de cette artiste qui louche du côté du chamanisme, bref, d'une attitude visionnaire, dans la galerie d'Alain Dettinger où elle avait déjà exposé (en 2009). Son œuvre, très touffue, se reconnaît tout de suite à sa signature graphique très personnelle, et ses coloris atténués, donnant l'impression d'une brume dans laquelle baigneraient en permanence ses nombreux personnages, grouillant. Je réclame plus de contraste chaque fois que j'en vois, mais j'ai peut-être tort, car ce serait au fond récuser l'originalité de ces dessins saturés d'apparitions comme évanescentes, plongées dans une sorte de laiteuse lumière d'où émergent des tons verts et orangés singuliers.

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Exposition Stéphanie Sautenet, 4 place Gailleton, Lyon 2e ardt, du 19 mai au 9 juin 2018. Vernissage 18 mai, 18h30. Ouv. du mardi au samedi 15h-19h30. Tél : 04 72 41 07 80.

 

Jean Smilowski toujours exposé fidèlement par l'association La Poterne (et autres) à Lille

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Ci-dessus, la fresque peinte par Jean Smilowski transférée depuis son ancien "ranch" jusqu'à l'entrée de la mairie du Vieux-Lille ; ph. Bruno Montpied, septembre 2017.

 

Invasion de grenouilles à la Médiathèque La Grande Nouvelle à la Ferté-Macé

cartographies imaginaires,serge paillard,art enfantin,revue jardins n°7,éditions les pommes sauvages,mirabilia,chemins,art visionnaire,stéphanie sautenet,galerie dettinger-mayer,jean smilowski,cinéma et arts populaires      Marc Décimo, spécialiste du "fou littéraire" Jean-Pierre Brisset, originaire de La Ferté-Macé , monte une exposition de cartes postales qu'il a réunies sur le thème de la "grenouille minérale", en hommage sans doute à Brisset qui avait élaboré de savantes théories linguistiques (à base de jeux de mots) pour prouver que l'homme descendait de la grenouille. Il expose sa collection de cartes postales à la médiathèque de la ville du 26 mai au 16 juin prochains.

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(Médiathèque La Grande Nouvelle Le Grand Turc, 8 rue Saint-Denis 61600 La Ferté-Macé)

 

07/01/2014

Deux expos d'art brut français, André Robillard, Jean Smilowski

Jean Smilowski

   "L'association La Poterne a le plaisir de vous convier au vernissage de l'exposition "Infiniment Jean Smilowski" (du 18 janvier au 8 juin 2014) organisée par le Musée d'Ethnologie régionale de Béthune et la Ville de Béthune avec le concours de l'association La Poterne, qui se tiendra le vendredi 17 janvier, 18 heures, à la Chapelle Saint-Pry, rue Saint-Pry à Béthune." Tel est le message reçu récemment dans ma boîte à mails et dont je pense nécessaire de vous faire profiter si vous croisez dans les parages de Béthune. On ne découvre jamais mieux l'œuvre conservée de Smilowski, l'homme qui habitait un ranch souterrain près des fortifications de Vauban dans le Vieux-Lille, qu'à travers les présentations qu'en fait régulièrement l'association La Poterne, animée entre autres par Bénédicte Lefebvre, fidèle depuis des années à la mémoire de cet original Inspiré du Nord.

 

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    A noter qu'au vernissage, sera servi un cocktail préparé "par les élèves du Lycée Hôtelier Marguerite Yourcenar de Beuvry" (dixit le carton d'invitation). Il faut dire que Beuvry est un nom particulièrement prédestinant pour des personnes en charge de fabriquer des cocktails… Isn't it?

André Robillard est exposé au musée des Beaux-Arts d'Orléans

    Autre exposition d'art brut français (moi qui en réclamais, je suis servi, quoique pas à la Halle Saint-Pierre et en ordre dispersé en province), dépêchez-vous de vous rendre à Orléans car il ne reste que quelques semaines de janvier pour vous rendre compte de ce qui a été montré du travail à multiples orientations d'André Robillard, qui aura 83 ans cette année, au musée des Beaux-Arts d'Orléans (du 24 octobre 2013 au 26 janvier 2014).

 

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Couverture du catalogue de l'exposition du musée des Bx-Arts d'Orléans


    Un fort joli catalogue est paru à cette occasion (ne coûtant que 10€, une autre façon de tuer la misère), avec des textes de Savine Faupin, de Jean Delaunay, des propos de Robillard retranscrits par Alexis Forestier, l'homme avec qui Robillard a beaucoup tourné dans les spectacles musico-théâtraux "Tuer la Misère" et "Changer la vie". Jean Delaunay est directeur des soins au centre hospitalier Georges Daumézon, centre où fut autrefois, dans les années 60 et après, hospitalisé Robillard, dès l'âge de 9 ans, par son père qui ne pouvait pas s'en occuper en raison d'une certaine violence et d'une trop grande "nervosité" (attitudes qui disparurent avec le temps et le recours à la créativité, qui fut encouragée, dès qu'elle fut reconnue, par les soignants de l'hôpital dont les Dr Renard Gentis). Son père était un garde-chasse, ce qui n'est pas étranger à la confection obsessionnelle par son fils André de toute une série de fusils bricolés à partir de matériaux de récupération, fusils qui ont fini par faire sa gloire dans le monde des amateurs d'art brut, et pas étranger non plus à sa grande fascination pour les animaux en tous genres.

 

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Le monument au fusil d'André Robillard devant le centre Georges Daumézon ; André Robillard pose sans doute avec le responsable de l'entreprise qui a fabriqué le fusil (avec des tubes en acier inoxydable achetés directement en magasin, et non pas récupérés, pérennité du monument oblige, ce qui peut paraître contradictoire avec le côté très souvent éphémère de nombreuses réalisations brutes), ph. Frédéric Lux, 2013


      Cette gloire, comme on sait lui a attiré l'intérêt du monde du théâtre (la compagnie d'Alexis Forestier et Charlotte Ranson, les Endimanchés) qui lui a proposé maintes collaborations sur scène. Récemment a été créé aussi devant le centre Daumézon d'Orléans un monumental fusil fabriqué par une entreprise avec, finalement, la collaboration de Robillard qui a surligné divers éléments dont la crosse (vernie, mais combien de temps durera ce monument, même si est annoncée une maintenance sous la supervision de la DRAC locale?). Comme l'écrit Savine Faupin dans le catalogue, tout va bien tant qu'on respecte la liberté de créer de Robillard, mais est-on bien sûr qu'on l'a respectée dans le cadre de ce fusil gigantesque dressé sous le ciel, dont il ne paraît pas que l'initiative revienne totalement au départ à André Robillard (et au fait, a-t-il touché le moindre kopeck sur cette commande?).

 

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Ph. Frédéric Lux, 2013


    Le catalogue présente les œuvres de Robillard telles qu'on les connaît depuis les années 80 (l'expo s'est faite avec des prêts du LaM qui possède des œuvres grâce à la donation de l'Association L'Aracine), du coup, comme la collection de l'art brut, qui possède des œuvres plus anciennes (puisque Robillard a commencé dans les années 50), n'a pas participé à cette expo, le public peut croire que Robillard a commencé dans ces années 80 (années de début de la collection de l'Aracine), ce qui est erroné. Le catalogue les présente dans leur chronologie, facile à reconstituer puisque Robillard appose scrupuleusement les dates de création sur toutes ses œuvres, qui sont loin de se limiter à des fusils en trois dimensions. On peut essayer de voir si son inspiration faiblit au fur et à mesure du temps (il avoue en aparté en avoir un peu marre de faire des fusils...!). Personnellement, je trouve d'ailleurs qu'il est bien meilleur dans ses expériences graphiques, dans ses paysages de la Lune où marchent Aldrin et Armstrong, comme on pourra s'en convaincre ci-dessous:

 

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André Robillard, La Conquête de l'espace, coll. Frédéric Lux

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Diverses œuvres d'André Robillard agencées par Frédéric Lux


17/10/2009

Expo-parcours Jean Smilowski à Lille du 10 au 24 octobre

     Voici que j'apprends qu'un parcours consacré à la mémoire du créateur inspiré Jean Smilowski se tient depuis le 10 octobre  dans le Vieux-Lille, et ce jusqu'au 24. Pressez-vous, si vous avez la disponibilité pour aller chez nos amis lillois. Vous pourrez d'une pierre faire deux coups. Les déviants textiles (voir note du 16 octobre) et Smilowski.

Parcours avec Jean Smilowski, affiche,Lille, oct 09.jpg

    Je ne tenterai pas aujourd'hui de dépeindre tout du long qui était ce curieux bonhomme, que je découvris il y a de nombreuses années dans une expo de l'Aracine en 1992, Art et Bricolage, à Neuilly-sur-Marne, et dont l'oeuvre a été conservée après sa mort (1989) par les fervents admirateurs de l'association La Poterne. Il vivait misérablement dans une sorte de cabane, qu'il appelait "Mon ranch", ou "Mon palais", au pied des fortifications du Vieux-Lille, qu'il avait décorée d'une fresque consacrée à Ramona et à Sitting-Bull (il avait un certain goût pour les Peaux-Rouges), fresque en bas relief que l'on peut admirer aujourd'hui dans l'entrée de la mairie du Vieux-Lille (charmante petite bâtisse). Plusieurs de ses oeuvres, sculptures, assemblages, malles peintes, sont conservées à la fois par l'association La PoterneJean Smilowski,malle peinte avec effigie de Ramona, Association La Poterne vers 1993.jpg qui les montre à l'occasion de dates anniversaires comme en ce moment, mais aussi par le musée d'art brut issu de la collection de l'Aracine qui se trouve désormais hébergé à Villeneuve-d'Ascq (une quarantaine d'oeuvres de Smilowski, selon La Poterne, est entrée en 1992 à l'Aracine). Vous aurez beaucoup plus de renseignements au sujet des lieux d'exposition actuels à Lille en cliquant sur le mot parcours.

Jean Smilowski, maquette d'avion de chasse des années 1940.jpgJean Smilowski, malle avec effigie de Ramona et maquette d'avion de chasse des années 1940, extraits d'un "coffret-cadeau" édité par l'association La Poterne vers 1993