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Une sirène africaine à Pamiers

     Les Amoureux d'Angélique m'ont fait un magnifique cadeau avant l'heure, en se baladant aux Puces de Pamiers, où ils ne se sont pas pâmés devant des puciers, non, au contraire, ils sont tombés sur une petite merveille, une sirène à queue bifide, c'est-à-dire deux queues. Qui a tout l'air d'une Mami Wata, avec ce serpent qui lui passe sous les reins, en tout cas, eux comme moi avons plaisir à nous l'imaginer... Elle valait 1 €. Comme quoi nul besoin de s'en aller faire ses emplettes avec la Jet Set de l'art brut du côté des grandes foires d'art brut à la mode pour trouver de la poésie populaire à portée de tout un chacun.

 

 

Anonyme,-sirène-(mami-wata-.jpg

Anonyme, sirène, peut-être une Mami Wata africaine, des traces de trous sur le haut de la pièce peut laisser imaginer qu'elle servit peut-être de figure de proue sur quelque grosse barque, comme image propitiatoire chargée d'éloigner les  esprits malins des eaux  ; dénichée par Martine et Pierre-Louis Boudra à Pamiers, 2010, photo BM

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Amours de roches

   Je n'en finis jamais de nouer des fils avec mon ancien fanzine L'Art Immédiat, en l'occurrence le numéro 2 consacré à la mer et l'art populaire, voire à la poésie naturelle qui entretient tant de relations avec les arts populaires. Dans ce numéro,  j'avais reproduit une photo publiée en 1987 par Libération montrant un rocher aux formes suggestives appelé dans une région du Nord-Finistère, sur la plage de Porsmeur exactement "le zizi de Pépé".

Zizi de pépé, plage de Porsmeur,L'Art Immédiat n°2,1995-.jpg
Le fameux zizi, tel qu'il est reproduit dans L'Art Immédiat n°2

   Le maire de l'endroit, appelé dignement M.Dincuff, avait choisi de faire exploser le dit zizi de granit (trois mètres de haut, souvent peint en rose par les enfants du pays...), tant il en avait marre de la réputation que cela faisait à sa localité...

   Eh bien, la même année (1995) où je republiai la photo et l'article qui l'accompagnait dans mon fanzine, je suis tombé sur une autre roche, située cette fois sur l'Ile Callot, non loin de Morlaix (au nom par lui-même déjà si évocateur...!). La voici reproduite ci-dessous dans toute sa splendeur...

Les roches qui serrent les fesses, île Callot, Finistère, 1995, ph.Bruno Montpied.jpg
Photo Bruno Montpied, 1995

   Ne dirait-on pas que certaines roches, préférant plutôt prévenir que guérir, font parfois du zèle en serrant leurs fesses de granit comme si elles redoutaient quelque zizi de Pépé rôdeur...?

Inutile de dire que cette note est spécialement dédiée à José, l'amoureux des "mondes imprévisibles et étranges"...

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MASSIF EXCENTRAL (14): Soulier, Masseboeuf, Canis et Mamelle

   Clermont-Ferrand, ville des prédestinants, pourrait-on ainsi l'appeler? Notre correspondant Régis Gayraud y chasse pour nous depuis quelque temps déjà ce que d'autres sur d'autres sites ont appelé des "aptonymes" et que je me contente d'appeler des noms prédestinants. Quel régal, qu'on en juge...

Photo Régis Gayraud, plaque de kinésithérapeuthe, Clermont-Ferrand, 2001.jpg
Photo R.Gayraud, Clermont-Ferrand, 2001
Photo Régis Gayraud, Clermont-Ferrand, 2001.jpg
Photo Régis Gayraud, Clermont-Ferrand, 2001

   Notre correspondant naguère nous avait aussi envoyé un entrefilet sur une affaire de "chiens écrasés" (paru dans La Montagne du 17 janvier 2002), comme on dit en argot journalistique, ou plutôt en l'occurrence de chiens volés... Ce n'était pas les noms des jeunes prévenus dans l'affaire qui faisaient réfléchir mais bien le patronyme de leur avocat, le bien nommé Maître Jean-François CANIS... Ce qui, pour nos lecteurs non latinistes, veut dire "chien". Normal, dés lors, qu'il ait tenu à défendre ces amoureux trop zélés des animaux?

    Régis, enfin (tout au moins dans le cadre de cette note...) lit le Monde avec attention et y déniche certaines perles à la rubrique nécrologique... Comme au sujet de cette Nicole Mamelle, "chercheuse engagée au service de la santé périnatale", hélas décédée en novembre 2005:

Article Jean-Yves Nau, Le Monde, 1er décembre 2005.jpg
Article de Jean-Yves Nau du Monde du 1er décembre 2005

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La rivière a coulé sous les géants de Robert

   Petite note au passage, mais parce que c'est urgent à signaler. Je ne connaissais que de nom la Chaussée des Géants à Alas, près de St-Girons dans l'Ariège (région du Couserans). Ce sont des statues et des patchworks de pierres assemblées qui ont été dressés en travers d'une rivière (la ou le Lez). Il me semble qu'un film, diffusé il y a quelques années sur Arte, montrait le site, parmi d'autres jardins ou créations de bord des routes.

chaussee.jpg

   L'auteur, Robert Mathey,mathey_id.jpg nous a quittés il y a environ deux mois. Je tiens l'information de Martine et Pierre-Louis Boudra du musée d'art brut Les Amoureux d'Angélique. Il y a urgence pour tous ceux que le site intéresse. Les détériorations ont déjà commencé. Les vandales sont à l'oeuvre. Plus personne ne défend l'endroit, site peut-être voulu éphémère par son auteur, puisque bâti sur l'eau, comme un mirage et un défi au temporel. Mais qui a dit que nous ne pourrions pas faire durer cette poésie éphémère, comme un défi plus grand d'être relevé collectivement?

    J'espère pouvoir revenir bientôt sur la question avec des images plus éclairantes à la clé. En attendant, on peut aller voir quelques photos supplémentaires sur le site d'Archi Libre.

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Canotage et sirènes

Castelnau V. Benoît (2), sans titre (une sirène et un ondin), 59x91cm, 28-10-74.jpg

Castelnau V. Benoît, sans titre (trois sirènes, monsieur...madame... et leur petit, canotant sur une embarcation sculptée en forme de poisson), 59x91 cm, 28-10-1974, ancienne collection Jean-Marie Drot, ph. et coll. Bruno Montpied (2017)

     Voici un tableau arrivé récemment entre mes mains grâce à un camarade qui l'avait repêché à une vente récente de tableaux naïfs haïtiens de l'ancienne collection Jean-Marie Drot, le documentariste bien connu, amoureux de l'art haïtien. Il s'ajoute à une autre petite œuvre d'un certain W. Italien (c'est ainsi qu'il signe), représentant aussi une sirène et provenant de la même collection Drot que je possédais déjà. La signature, Castelnau V. Benoît, ne me dit rien. Jamais rencontrée : ni sur une peinture, ni dans un ouvrage sur la peinture naïve haïtienne. Pareil pour le "W. Italien" ci-dessous et sa sirène pourvue d'un troisième œil au centre de son corps.W.Italien (2), sans titre (sirène à gueue bifide), ss date, 21x27 cm, anc coll J-M. Drot.jpg

       Ma collection s'enrichit ainsi à la fois côté sirènes et côté naïfs. Les sirènes sont à mes yeux des sortes d'anti serpents qui nous entourent, enlacent, caressent de leurs frôlements invisibles. Les murs de mon château de verre sont ainsi de plus en plus couverts de sinuosités enjôleuses...

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Bacchanale 1978

Jean Lafon, Bacchanale, 19x24cm, 1978 (2).jpg

Jean Lafon, Bacchanale, 19 x 24 cm, huile sur panneau de bois, 1978, photo et collection Bruno Montpied.

 

      Ce petit tableau m'a sauté aux yeux alors que je quittais les trottoirs de ma brocante parisienne favorite. Le mouvement vert de ces quatre danseurs (deux hommes, deux femmes ? Tous adeptes des cheveux longs – en accord avec la mode des années 1970), pris d'une sorte de transe naturiste en ce virage d'un chemin encerclé par des montagnes, m'a littéralement hameçonné. Verdeur de leurs attitudes, verdeur des reflets sur leurs peaux... Comme s'ils étaient nés de la végétation qui les entoure.

        Voici que, le temps passant, des artistes inconnus (qui est ce Jean Lafon qui signe ici avec application et netteté ?) émergent auprès de moi, qui vécus ces mêmes années 70 sans avoir croisé le moindre artiste de ce genre à l'époque (je ne connaissais alors pas ces mots : art naif, art brut, art singulier...). 1978, c'est l'année de l'exposition, à bien des égards séminale, des "Singuliers de l'Art" au Musée d'Art Moderne de la ville de Paris. Ce Jean Lafon en entendit-il parler? De mon côté, étudiant en lettres, je commençais tout juste à dessiner, et tombais amoureux d'une muse dans un sanatorium à la montagne. Montagne derrière laquelle, peut-être, Jean Lafon peignait cette "bacchanale"...

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Joseph Donadello, suite, un Panthéon passé à la loupe

  

Joseph Donadello, le Panthéon, vue rapprochée, Saiguède, ph. B.Montpied, 2008.jpg
Le Panthéon, vue rapprochée ; de gauche à droite du haut vers le bas: Irène, Louis Seize, A Dada, deux chevaux sculptés par un ami bouliste de Bepi Donal, à savoir Séverino De Zotti (voir au musée des Amoureux d'Angélique), et enfin Lori (sic) ; ph. Bruno Montpied, 2008

    Suite à la note récente sur l'environnement de statues et de maquettes créé par Joseph Donadello à Saiguède en dessous de Toulouse, et en particulier suite aux commentaires de Michel Valière sur certains détails du Panthéon où ce dernier semblait reconnaitre un Roi Salomon cher au Compagnonnage (à gauche sur notre photo) - effectivement, les motifs décoratifs sur le poitrail du personnage semblent bien représenter une équerre et un compas croisés des emblèmes compagnonniques -, j'ai reçu de la part de Pierre-Louis Boudra, responsable du musée des Amoureux d'Angélique, quelques précisions, ou rectifications, à ce sujet.

Joseph Donadello,Pinocchio, ph. Martine et Pierre-Louis Boudra.jpg
Joseph Donadello, Pinocchio (qui était placé à droite de la statuette du personnage à jupette), aujourd'hui disparu ou déplacé du jardin; notons que lui aussi porte une jupette...; photo Pierre-Louis et Martine Boudra
Joseph Donadello,statuette disparue de son jardin, maquette du Panthéon, ph.Martine et Pierre-Louis Boudra.jpg
Joseph Donadello, La fille de leurs voisins, noter au-dessus la statue de "Charles", portant aujourd'hui un autre nom ; photo Pierre-Louis et Martine Boudra 

   Il connaît assez bien le lieu et le créateur, pour y être passé plusieurs fois. Lui et sa femme ont fait des photographies du site avant moi qui montrent des statuettes qui ont disparu depuis (sans doute vendues). Deux statuettes, un Pinocchio et une représentation de la fille de leurs voisins, encadraient, à une date pas encore déterminée, le Panthéon aux extrémités de la terrasse avec les colonnes. En outre, certaine statuettes qui sont encore en place avaient d'autres noms. En haut à droite, Le "Louis Seize" d'aujourd'hui s'appelait autrefois "Charles" (ce serait Charlemagne pour Pierre-Louis). La photo qu'il m'a envoyée le montre clairement. A noter aussi que Bepi a incorporé au décor de cette maquette deux oeuvrettes de son ami Séverino De Zotti (voir photo au début), autre sculpteur populaire contemporain de la même région, qui joue souvent aux boules avec lui. Cette présence d'autres oeuvres, même réduite, à elle seule, introduit l'idée pour cet environnement d'une tentation de faire oeuvre collective...

Joseph Donadello,Irène, détail de sa maquette du Panthéon à Saiguède, ph.B.Montpied, 2008.jpg
Joseph Donadello, Irène (de Russie? I...reine Salomon?), détail de la photo du début de cette note ; ph.B.M., 2008

   Le personnage au chef semble-t-il couronné (à moins que ce ne soit une sorte de calot, ou de toque), et portant jupette, que Michel Valière interprète comme un Roi Salomon, représentait, paraît-il Catherine de Russie...Catherine de Russie.jpg Mais là, pas de preuve. Pierre-Louis tient sans doute cela de la bouche de Bepi (Donadello). Par contre, en zoomant sur ma photo du Panthéon de juillet 2008, j'ai découvert qu'en fait un prénom était inscrit sur ce "Roi-Salomon-de-Russie-en-jupette": IRENE... Les emblèmes compagnonniques restent-ils toujours reconnaissables ou sont-ce seulement des ornementations en croisillon !

Roi Salomon.jpg   Bepi Donal est un farceur qui nomme ses personnages selon des géométries variables, semble-t-il. De quoi bien énerver les commentateurs de tous poils, et générer  de potentiels crépages de chignons... 

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Macrévives et Boixau (Macréau et Boix-Vives)

     Ce soir, vernissage à la Halle St-Pierre, rue Ronsard, 18e ardt, Paris, des expositions Macréau et Boix-Vives (à partir de 18h comme d'habitude). En douce un autre vernissage qui a attendu ce même soir pour être officialisé, afin de profiter on l'espère de la foule des grands jours, de l'autre petite expo de la Galerie du hall d'entrée, A chacun son dessin. Effectivement, il est légitime d'attendre la grande foule, Macréau et Boix-Vives sont deux immenses peintres, chacun dans leur genre bien distinct. Macréau c'est une sorte de Picasso graffiteur, un Picasso graphiste qui se serait emparé en contrebande de pinceaux. Boix-Vives, c'est un immense candide, candide jusqu'à la violence la plus absolue (il avait, paraît-il, des colères éruptives), amoureux de la couleur où il se roulait avec une gourmandise inspirée par une grâce venue d'on ne sait où, mais si on le sait, du fond de son être prodigieusement sage, équilibré, du bout de ses doigts soudaineement aimantés. Confiant dans ses pouvoirs au point de croire qu'il pourrait résoudre tous les problèmes de l'humanité grâce à de simples brochures où il traçait ses plans sur la comète pour la paix et l'harmonie dans le monde.

   Je ne m'étends pas plus sur la question, il existe déjà pas mal de livres sur lui, notamment celui de Marie-Caroline Sainsaulieu aux éditions Acatos, et celui de Jean-Dominique Jacquemond à La Différence, sans compter les catalogues sur Boix-Vives et Macréau édités por l'occasion par la Galerie Margaron, galerie qui prête les oeuvres exposées, semble-t-il...

Anselme Boix-Vives,annonce de l'exposition de la Halle Saint-Pierre, 2009.jpg

     Cadeau en avant-première (pour ceux qui auront l'idée de venir faire un tour ce 24 mars après-midi sur ce blog), une des toiles de Macréau exposées à l'étage, photographiée l'autre jour avec autorisation spéciale de Martine Lusardy:

Michel Macréau,La mère et l'enfant, 1972, Exposition Halle Saint-Pierre, 2009, photo B.Montpied.jpg
Michel Macréau, La mère et l'enfant, 1972, expo Halle Saint-Pierre, 2009 ; étonnante audace quant au visage de la mère (à droite on suppose), sans bouche, muette, privée du droit de l'ouvrir...? Abnégation des mères?...

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24/03/2009 | Lien permanent

Aventures de lignes (4): Caroline Dahyot

Caroline Dahyot

 

       Caroline Dahyot est une charmante artiste qui a créé une maison mirage sur les falaises d’Ault dans la Somme : la Villa Verveine. Elle l’a peinturlurée de haut en bas, dans tous les sens, au point de se mettre un jour à dos la municipalité que ses outrances picturales en plein air révulsaient. A une époque précédente, elle a même été traitée de « sorcière » par des femmes jalouses de sa liberté. Elle peint, elle brode des « tapisseries », elle crée des assemblages de tissus, fils, morceaux de poupée, et autres matériaux, elle dessine sur des draps, elle joue de la musique de temps à autre (elle a participé à un groupe intitulé « Duo des falaises »). On ne devrait pas la pousser beaucoup pour lui faire avouer qu’elle aussi est intéressée par l’art total (c’est pourquoi je lui ai proposé, un jour, de réaliser un dessin en commun sur drap). Lorsqu’elle expose (comme dans les festivals d’Art et Déchirure à Rouen), elle aime constituer des installations regroupant les différentes facettes de son goût pour la création.

       Ses œuvres reflètent un besoin vital de construire une sorte de « sagesse » qu’elle bâtit au fil de sa vie et qui a souvent trait à ses rapports amoureux ou familiaux.

 

     (Voir sur Caroline Dahyot, B.M., note du 24-05-2010 dans le Poignard Subtil ; exposée dans "Aventures de lignes", du 22 octobre au 4 décembre à la galerie Amarrage, 88 rue des Rosiers, St-Ouen)

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Caroline Dahyot et Bruno Montpied, peinture en commun, Vers la sorcière et l'oiseau-guerrier, acrylique, et broderie, 2011 (ph. B.M. ; exposé à la galerie Amarrage)

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L'auteur se cache sous un masque de poupée éclaté... ph.B.M., 2016

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Voeux singuliers

      Je ne cache pas que les voeux de nouvel an me laissent passablement dubitatif. Certes, je n'en veux pas à ceux qui me disent bonjour chaque fois qu'on se croise pour la première fois dans une journée. Après tout, on pourrait voir les voeux de nouvel an comme une salutation spécifique pour la première fois de l'année. Ah bonjour, vous êtes encore là? (Car c'est peut-être ce qui est sous-entendu par "Bonne année, bonne santé"...?). Ceux qui meurent dans l'année qui suit avaient d'abord essuyé en début d'année les voeux de leur semblables leur souhaitant de vivre une bonne année, la vraie poisse en somme. Est-ce à cela qu'a pensé Laurent Jacquy en publiant ces temps-ci, à l'enseigne des Beaux Dimanches, Avec par ordre de disparition, Répertoire 2010 des Macchabées Célèbres, tomes 1 et 2 ? 

Répertoire des macchabées 1 et sommaire du 2.jpg 

Les Beaux Dimanches, Laurent Jacquy, beauxdimanches@orange.fr  ; ci-dessus, la chronologie macabre est tirée du tome 2 de cette mini publication

Extrait Tome 1 répertoire des macchabées célèbres de Laurent Jacquy.jpg

Laurent Jacquy, extrait du Tome 1 du Répertoire 2010 des Macchabées Célèbres

 

Extrait Tome 2 du Répertoire des macchabées célèbres de Laurent Jacquy.jpg

Extrait du Tome 2

 

     C'est pourquoi ma préférence, plus qu'aux simples voeux formulés plus ou moins machinalement, va aux oeuvrettes qui prennent prétexte de ces voeux pour pouvoir déployer une autre facette du talent de leurs auteurs, cartes postales spécialement éditées pour l'occasion avec quelque chose de singulier dans leurs atours, voire oeuvres graphiques ou autres spécialement conçues pour l'occasion, parfois variantes de l'art postal.

Voeux Donadello 2011.jpg

        Joseph Donadello, dont je parle sur ce blog et qui sera au sommaire de mon prochain livre sur les Jardins Anarchiques, a édité une carte de voeux luxueuse où on le découvre paraissant attendre avec bienveillance le chaland occasionnel. Derrière et autour de lui sont ses coupes glanées aux champs de bataille des boulistes et ses peintures naïvo-bruto-singulières qui sont une des autres facettes de son talent, à côté des sculptures qu'il dissémine dans son jardin. Je crois savoir que ses peintures sont à vendre.

        De leur côté, le musée des Amoureux d'Angélique (alias l'association Geppetto, alias Martine et Pierre-Louis Boudra, dans le village du Carla-Bayle en Ariège) ont sorti une carte où sont réunis une pièce sculptée de Roger Beaudet (représentant le couple Boudra) et un arbre couvert d'oiseaux naïfs qui serait dû à "un vagabond russe" croisé du côté de Villemur-sur-Tarn.

 

Voeux Musée des Amoureux d'Angélique 2011.jpg

 

  Bi, un cadavre exquis de Geha et Pierre Albasser, 2010.jpg     Mais la palme de la création la plus délicieuse revient pour moi sans conteste au binôme Géha + Pierre Albasser qui m'ont envoyé au croisement des deux années le cadavre exquis ci-dessous, intitulé Bi:

Bi, Pierre et Geha Albasser.jpg

Bi, Geha et Pierre Albasser.jpg

Bi, Geha et Pierre Albasser.jpg

Bi, Pierre et Geha Albasser.jpg

Geha et Pierre Albasser, Cadavre exquis, 2010 

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