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31/07/2019

Après le Gazouillis (4): Les statues d'Alfonso Calleja continuent de voyager (et qui sait où elles vont atterrir désormais)...

      Décidément, mon Ange des Inspirés ne veut guère m'abandonner à mon triste sort... Quelle mouche m'a piqué – sinon une piqûre administrée par l'un de ses sbires ailés –, pour que j'aille le week-end dernier aux Puces de St-Ouen, où j'avais moins envie d'aller depuis des années, à cause des prix pratiqués, du peu de chance d'y tomber sur des objets et des œuvres singulières, au rebours des Puces de Vanves où cela arrive, en revanche, plus régulièrement...?

        Je traînais à l'affût dans le marché Paul Bert quand, tout à coup, avec les deux camarades qui m'accompagnaient, nous tombâmes dans un premier temps sur des statues en ciment représentant naïvement une girafe, un éléphant et un zèbre disposés à l'entrée d'un stand. Nul antiquaire pour nous renseigner à l'horizon... Ces statues me faisaient penser vaguement à des pièces venues d'un jardin de sculpteur autodidacte, du type de ceux que j'ai recensés dans mon inventaire du Gazouillis des éléphants. Je pensais vaguement à des statues animalières qui auraient pu provenir de chez Horace Diaz, en lisière de Lodève dans l'Hérault. Elles n'avaient pas de socle, détail qui avait son importance.

       Nous ne nous y arrêtâmes pas longtemps et partîmes plus loin. Dans une allée plus bas, tout près du marché Serpette voisin, là, je me retrouvai nez à nez, encore avec des statues animalières, plus une statue de Peau-Rouge se tenant bien raide, une main portée à son visage en visière.

Le Peau Rouge, autre angle_edited (2).jpg

Photo Bruno Montpied, St-Ouen, 2019 ; l'éléphant placé à gauche, aux pieds du Peau-Rouge est à retrouver plus bas dans cette note, dans une photo le montrant du temps de sa splendeur...

Hyènes peut-être, signé avec prénom syvain et date (1983 ptetr) (2).jpg

Statues au marché Paul Bert, St-Ouen ; on remarque des inscriptions gravées dans le ciment des socles des statues, ici peut-être des hyènes (?)... On lit le nom de l'auteur, une date (1983?), et un prénom, "Sylvain" ; ph. B.M.

 

      Cette statue-là me disait davantage que les précédentes... Et, tout à coup, j'avisai le socle, ou les socles, devrais-je préciser, car elles en étaient toutes pourvues, avec des inscriptions, d'un nom gravé dans le ciment, CALLEJA, une date par-ci par-là, un prénom également gravé, variable selon les statues, très probablement se référant à ceux des petits-enfants de l'auteur : il ne pouvait s'agir que d'Alfonso Calleja, que j'avais rencontré en 1991  ! Ouvrier de l'usine voisine de pâte à papier (la Cellulose du Pin, où il avait laissé une partie de sa santé), à Gujan-Mestras, sur le Bassin d'Arcachon, dans le jardin de sa maison appelée "Soleviento", il faisait des statues, cela me revenait, à partir de souhaits exprimés par ses petits-enfants (de 1969 à 2004). On lisait sur certains socles "Monique" ou "Sylvain"...

A C, Le Peau-Rouge Charlot au loin, 91 (2).jpg

Alfonso Calleja, son Peau-Rouge en plein guet, un Charlot au lointain..., ph. B.M., 1991.

A. Calleja, près du portail, éléphant, etc. ph 91 (2).jpg

Chez Alfonso Calleja, vue partielle du jardin depuis le portail d'entrée ; on reconnaît l'éléphant que j'ai retrouvé ensuite au marché Paul Bert ; ph.B.M., 1991.

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Alfonso Calleja, photographiés en 1991, j'avais déjà repéré sur les socles des statues d'Alfonso des prénoms gravés, ici "Nicole", et la date de 1970 ; ph. B.M.

 

      Ces statues avaient donc passablement voyagé. Parties du jardin de l'auteur, que j'avais rencontré, et dont j'avais photographié le jardin avec ses statues en 1991 (voir certaines de ces photos reproduites dans mon Gazouillis des éléphants, à la région Aquitaine, et ci-dessus le même Peau-Rouge alors dans son état neuf...), celles que je venais de retrouver à St-Ouen, avaient d'abord transité par un autre lieu sur le Bassin d'Arcachon, au Cap-Ferret. Que l'on se reporte à cette note pas si lointaine que j'avais mise en ligne le 24-09-2018 au sujet d'une (éphémère?) sauvegarde de certaines des statues de Calleja par un monsieur Georges Schellinger, lui aussi antiquaire de son métier (d'où peut-être le lien avec Saint-Ouen)... C'était raconté par un journaliste de la Dépêche du Bassin, Jean-Baptiste Lenne, dans un numéro de 2018 (voir ci dessous la reproduction des photos du haut de l'article où l'on retrouve le fameux Peau-Rouge, toujours guettant... l'horizon, sans doute, de ses prochains voyages!...).

Article La Dépêche du Bassin, n°1160, du 16 au 22 août 2018_edited.jpg

Sur le haut de l'article, à côté de la photo de (l'éphémère?) propriétaire de statues de Calleja, on reconnaît, sur la photo de droite, derrière un arbuste, un détail du Peau-Rouge, déjà quelque peu écaillé, et donc déjà dans l'état où je le vis à St-Ouen...

 

      A croire cette dépêche, certaines des statues de Calleja étaient mises à l'abri pour un certain temps. Il semble bien que non, donc, en définitive... Leur départ n'a pas traîné, si l'on observe que l'article date de l'année dernière... Elles paraissent continuer à se déplacer. Et c'est étrange comme mon Ange des Inspirés a su les mettre sur ma route... Me prévenir de leur présence non loin de chez moi, comme s'il y avait aimantation...

     Les musées intéressés à acquérir et sauvegarder des fragments d'environnements spontanés seraient bien inspirés d'aller voir du côté de St-Ouen...

11/12/2018

De quelques correspondances autour d'un "Gazouillis"

    "Jeudi 18 janvier 2018
     Monsieur,
 
     Nous avons bien aimé votre livre traitant des artistes de bords de route et des petits musées. Néanmoins, nous avons été très étonnés de ne pas y trouver, dans le département du Lot,  "Le musée de l'insolite" à Cabrerets créé par Bertrand Chenu qui nous semble quand même un exemple du genre. Nous avons été par contre très contents d'y trouver Guy Brunet de Decazeville que nous avions personnellement rencontré voici quelques années et qui nous avait permis de faire un très beau reportage photographique sur son œuvre.
   Bravo pour votre travail de longue haleine et merci pour tous ces artistes doux rêveurs qui embellissent nos "bords de routes".
    Florence et Manuel (46)..."
 
Réponse de l'auteur du livre le 19 janvier :
 
    "Bonjour à tous deux,
 
     Et merci de votre message.
     J'ai visité il y a près de trente ans le dit petit musée de ce M. Bertrand Chenu que je n'avais à l'époque pas trouvé terrible, et pas une création vraiment naïve ou brute. Des images qu'on m'a fait suivre plus tard (et des cartes postales même, vues récemment), ne m'ont pas fait changé d'avis.
     J'ai tendance à le rejeter du côté des environnements singuliers, et pas naïfs, dus à des artistes marginaux, voire plus professionnels. Je m'explique de ces choix dans l'introduction de mon livre, il me semble. De même que j'y explique que je m'occupe, avec cet inventaire, d'attirer l'attention avant tout sur l'art sans artistes, de ceux qui le pratiquent sans savoir comment ça s'appelle. Des "monsieur Jourdain" de l'art spontané....
    C'est pourquoi je préfère parler d'auteurs ou de créateurs d'environnements, et pas d'"artistes".
 
    Cordialement,
    Bruno Montpied."
 
*
 
     "20 janvier
 
     Bonjour,
 
     En tant que lectrice assidue de votre blog que j'apprécie tout particulièrement je vous signale un article sur une œuvre : le Palais de l'artiste Bruno Weber. L'article est dans AD de ce mois ci.
     Je ne connaissais pas mais vous, vous devez certainement connaître.
 
     J'adore aussi votre livre. Merci
 
     Hélène."
 
Réponse:
 
    "21 janvier.
 
     Merci, Hélène, de ce retour à propos de mon livre, et bien sûr aussi à propos de ce Bruno Weber à Dietikon. Le site existe donc toujours...
     La première fois que j'en ai entendu parler, c'est dans un bouquin américano-hollandais d'Elffert (je cite ce nom de mémoire) et Collins¹, paru au Chêne à la fin des années 70. Cela traitait de toutes sortes de créations, futuristes, alternatives ou brutes, un méli-mélo. Cela s'intitulait Les Bâtisseurs du Rêve. Un livre très contre-culture à l'époque, très raccord avec le temps d'alors. Je le cite dans ma bibliographie finale, pour signaler les sites naïfs français qu'il contenait.
    Il y a dû y avoir des articles sur Weber dans divers magazines et autres journaux par la suite (Raw Vision sûrement).
     AD, c'est un magazine d'architecture, non, ou de déco? Design? J'avoue que je ne le lis pas...
      Et, oui, ce site, je le laisse de côté, ne relevant pas selon moi de mon corpus centré sur les bruts, les naïfs, les créateurs populaires au premier degré... Weber paraît plutôt se ranger du côté des artistes marginaux visionnaires, genre Tatin, Chomo, Warminsky, Robert Mathey, Le Lagadec, René Raoult, etc. Trop artiste pour moi! Quoique je reconnaisse en lui un artiste talentueux et impressionnant.
Mais encore merci de votre signalement...
      (...)
      Cordialement,
      Bruno Montpied"
 

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Vue (partielle) du Parc Bruno Weber (disparu en 2011), géré par la Fondation Bruno Weber.

 
*
 
     Le 27 mars, un témoignage sur Guy S. (ainsi appelé dans mon Gazouillis parce que je ne savais, à l'heure où je rédigeai ma notice, si l'habitant serait d'accord pour qu'on donne son nom)²:
 
    "Bonjour,
     Venue en Mayenne (...) je suis partie à la découverte du jardin de Guy S. à Saint Berthevin. Et la magie a opéré. Quelle rencontre ! (Elle me rappelle celle de cet été avec André Pailloux).

    Nous sonnons et le créateur (c'est ainsi qu'on peut le nommer, il réfute le terme d'artiste) vient à notre rencontre pour nous commenter ses créations après avoir souligné : « vous n'êtes pas d'ici, je vois cela » !

    Guy Souhard accepte volontiers les photographies et souligne à notre demande qu'il fait l'objet d'articles dans la presse et sur internet.

    (...) nous découvrons les haies de tuyas taillées en bas relief , les formes cernées de couleurs vives depuis 2016, les animaux, objets ,bustes peints directement sur la haie puis parcourons  la serre d'hiver, les ateliers et le garage-atelier. (...)

    Bien cordialement,

    Josiane Burzholz."

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Chez Guy Souhard (Mayenne), © Josiane Burzholz (2018).

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Détail de la haie peinte par Guy Souhard, © Josiane Burzholz (2018).

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Capture sur Google Street, vue de juin 2015.

 

Réponse le 5 avril, par l'auteur :

     "Merci, Josiane, de ce reportage au pays de Guy Souhard (que je n'ai toujours pas eu l'occasion d'aller voir). L'évolution récente des œuvres de ce monsieur me laisse particulièrement perplexe. En particulier, son idée de peindre sur le végétal de la haie me laisse quelque peu interloqué. Je ne suis pas sûr que cela améliore son bas-relief original de type topiaire, qui était très beau sans ces couleurs. Les autres interventions, qui se trouvent apparemment derrière, me paraissaient déjà manifester une tendance fort marquée ver le kitsch (...). Seule la haie taillée paraissait véritablement surprenante et réalisée avec une certaine finesse poétique. En peignant par-dessus, il souligne beaucoup trop et, par là, gomme la poésie délicate du végétal taillé de départ.

    André Pailloux (...) est beaucoup plus surprenant quant à lui, surtout par l'accumulation de ses moulinets et son extraordinaire vélo.
 
     Bruno Montpied."
 
*
 

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La maison de Mme et M. C., Le Grand Quevilly (Normandie), ph. Bruno Montpied, 2010.

 
     Reçu en privé dans le courrier du blog, le 25 juin (à propos de deux sites présents dans le Gazouillis des éléphants, ceux de Madame C. et de Maurice Lellouche), ce témoignage:
 
    "Monsieur C. avait déjà disparu il y a trois et demi, quand je suis allée visiter la maison [donc vers 2014? Note le P.S.]. J'ai eu beaucoup de difficulté à retrouver la maison car il n'y avait plus aucun signe extérieur.  j'ai parlé aux habitants qui m'ont finalement indiqué la bonne adresse : "Ah la maison au nains de jardin", me dirent-ils. De l'extérieur, il ne restait plus rien. J'avais pensé à l'époque vous envoyer les photos pour vous annoncer la triste nouvelle mais je ne l'ai pas fait finalement. Je n'ai pas osé.  J'ai sonné chez eux mais personne ne répondait. Du coup, j'ai parlé au voisin qui m'a indiqué qu'à la mort du père la fille avait entrepris de tout enlever et comptait vendre la maison. Elle a détruit même l'intérieur ( selon les dires du voisin) pour arriver à vendre la maison. Le mari de madame C. s'était opposé de son vivant à la destruction de ces décors, par amour pour elle, mais les enfants ont fait fi de ces souvenirs ( car je crois qu'il y a aussi un garçon, mais je n'en suis pas sûre)… Je trouvais cela bien triste également. Elle aurait tout détruit. De l'extérieur, il n'y a plus rien de visible en tout cas. J'ai visité cette maison en compagnie de ma maman qui me disait qu'elle trouvait bien dommage que ses enfants aient souhaité tout détruire sans même en garder une petite trace. Triste histoire.
 

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Ancien état du terrain de Maurice Lellouche à Champigny, avec ses décors de mosaïque de cailloux peints, et, à gauche, la maquette du paquebot France, en mosaïque de pierres lui aussi, enfoui dans le sol... ph. B.M., 1989.

 
 
      Quant à Champigny [Maurice Lellouche], il ne reste plus de "beaux restes" à mon avis ( j'y étais, il y a 4 ans). J'ai escaladé pour voir la première partie du jardin et il ne restait aucune sculpture, juste les bas-reliefs au mur, mais très abîmés, et la peinture ne tenait plus. Il ne restait rien du paquebot France, de l'arche avec l'inscription Marie-Geneviève. Cette portion avait été murée pour empêcher les intrus (dans mon genre) d'entrer dans la maison. Du coup, je n'ai pas pu aller plus loin. Je compte y retourner pour faire une visite plus détaillée et pourrai prendre des photos à l'occasion que je vous enverrai si cela vous intéresse. On y lisait encore l'inscription "petit musée" à l'entrée du lotissement et une plaque de tôle avait été fixée pour bloquer l'accès.
 
     Sonia."
 
*
 
       2 août :
 
     "M. Montpied, bonjour, Je suis Jean-Baptiste (...), journaliste à La Dépêche du Bassin. Je m'adresse à vous au sujet d'un des sujets de l'excellent Gazouillis des éléphants. Il s'agit de l’œuvre d'Alfonso Calleja, à Gujan-Mestras en Gironde. Il se trouve que cette collection n'a pas été perdue, elle a même été rachetée par un habitant du bassin d'Arcachon. Nous allons faire un papier dessus, je me permettrai de prendre quelques infos dans votre ouvrage. M'autorisez vous à reproduire, avec crédits, la photo d'Alfonso Calleja ? Bien cordialement. Jean-Baptiste (...)."
 
      Réponse : Autorisation de reproduire la dite photo donnée par B.M..
 
      L'article est bien paru, et son auteur a eu l'amabilité de me le transmettre (n°1160 du 16 au 22 août 2018). Voir ci-dessous, l'image de la page où il figure (en faible résolution). Et voir ce lien pour trouver l'article en édition PDF, plus lisible...
 

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¹ Jost Elfers et ...
² Le lecteur attentif se souviendra que j'ai déjà parlé de cette haie de Guy Souhard, malheureusement aujourd'hui arrachée à cause de la sotte jalousie de certains passants, voir ici.

24/09/2018

Les suites du Gazouillis, un article flatteur dans "Charlie Hebdo", et des nouvelles d'Alfonso Calleja...

     Heureusement qu'il n'y a pas que Critique d'art pour causer du Gazouillis, le plus souvent, le livre rencontre des avis nettement plus favorables, et de la part de personnes qui ont pris la peine de le lire... Exemple l'article ci-dessous paru sous la plume de Yann Diener dans Charlie Hebdo n°1360 du 14 août 2018.

Charlie-Hebdo, photo de l'article.JPG

Et si vous n'arrivez pas à le lire correctement ci-dessus, vous pouvez aussi vous référer à cette version en PDF...

     Par ailleurs, m'est parvenu l'article d'un journal édité sur le bassin d'Arcachon en Gironde, la Dépêche du Bassin n°1160 (16 au 22 août 2018), écrit par Jean-Baptiste Lenne où l'on apprend que les sculptures d'Alfonso Calleja, autrefois installées dans le jardin de Gujan-Mestras, près d'une papèterie aux odeurs nauséabondes, n'ont pas disparu après la mort de leur créateur, mais qu'elles sont conservées (et exposées dans un local ouvert: ce n'est pas très clair dans l'article?) par un antiquaire du Cap-Ferret voisin, M. Georges Schellinger.

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Là aussi, si vous voulez mieux lire, reportez-vous à ce document en PDF...

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Alfonso Calleja en 1991, photo Bruno Montpied ; à noter, en bas à droite du cliché, la forme de la table sur laquelle repose l'étrange composition pieuvre + sorte de ptérodactyle, une carte de France...